Le premier tome est sorti !
Ce 9 Décembre, c'était la sortie en avant-première pour les habitants de Saint-Maximin
La petite commune de Saint-Maximin, dans l’Oise, aurait pu se contenter du destin ordinaire des cités ouvrières. Deux éléments clefs de son histoire allaient en décider autrement.
Son sous-sol d’abord : la « pierre de Saint-Maximin », si recherchée pour la construction des grands bâtiments parisiens, fera durablement sa renommée. La figure locale du carrier contribuera longtemps à alimenter les rêves professionnels des jeunes générations.
La guerre ensuite, qui vit, au début de l’été 1944, les bombardements alliés raser presque totalement la commune. Il faudra quinze ans pour que Saint-Maximin renaisse de ses cendres et retrouve sa population d’avant-guerre.
Qui traverse aujourd’hui la ville peut tout en ignorer. Comment savoir le prix de ces mémoires enfouies sous l’apparent ordonnancement du modernisme ?
C’est pour cela que l’association « Histoires de Vies, Saint-Maximin » a entrepris de donner corps aux souvenirs d’enfance, aux paroles oubliées, aux photos jaunies : pour bien montrer d’où nous venons et retisser les fils de l’Histoire.
Ce premier volume se partage entre deux thèmes : la destruction de la ville lors de la seconde guerre mondiale et le monde de l’enfance à travers l’école, les écoles devrait-on dire car, en trois quarts de siècle, les écoliers ont changé plusieurs fois de quartier.
C’est aussi façon de dire que le passé affleure toujours et que les gamins d’aujourd’hui peuvent se sentir une grande connivence avec ceux qui, soixante ans plus tôt, se terraient dans les carrières pour échapper aux obus.
Au-delà des faits, c’est la voix, surtout,qu’il faut entendre. La voix de gens simples, humbles, besogneux. Elle dit la noblesse des vies ouvrières.